Université du Havre : l’escalier de la bibliothèque vu depuis les étages (2 photographies)
Université du Havre : escalier et étages
Université du Havre : vue des bâtiments
Université du Havre : vue du bâtiment
Escalier Dufayel, Sainte Adresse
Escalier Joseph Morlent, Le Havre
La Maison des entreprises, Le Havre, 16 rue Dupleix (Georges Brien – 1881)
par geratton
La bibliothèque de l’université du Havre
La bibliothèque universitaire construite en 2004 à la place de l’ancien Palais des expos du Havre est une vraie surprise architecturale en même temps qu’un lieu de travail parfait.
L’université du Havre a attendu sa vingtième année d’existence pour décider de la construction d’une bibliothèque digne de ce nom.
« Précédemment, l’université s’organisait autour de petites cellules bibliothécaires disséminées dans chacune des composantes de l’établissement », se souvient Pierre-Yves Cachard, le directeur de la bibliothèque universitaire.
L’idée de la construction d’un équipement « idéal » revient finalement à Pierrette Portron, l’ancienne directrice de cette bibliothèque morcelée qui a longtemps bataillé pour inscrire comme projet impérieux, la réalisation de l’équipement parfait qui répondra aux attentes des universitaires. L’actuelle B.U. peut s’enorgueillir d’enregistrer 300 000 entrées à l’année.
Le rêve de l’architecte
Pierre-Yves Cachard fait partie de ces gens qui ont travaillé à l’élaboration du projet. C’était en 1998.
« Le programme de construction fut extrêmement détaillé. Les attentes de l’université étaient d’une extrême précision. L’enjeu était d’arriver à obtenir un bâtiment très flexible, avec des flux de circulation parfait et un volume sans rupture de charges. »
Le premier concours d’architectes se révéla infructueux.
« Je me souviens avoir vu arriver à l’université quelques jours après la date limite du concours, l’architecte René Dottelonde, complètement effondré d’avoir raté cette date. Son rêve était de construire une bibliothèque dans sa ville natale. »
Il sera le premier à se réjouir du lancement d’un second concours. Avec sa fille, l’architecte havrais, connu pour ses constructions universitaires, va élaborer pour le Havre, un équipement surprenant.
« Un équipement pour lequel il a, à mes yeux, convoqué les deux figures architecturales du Havre que sont Perret et Niemeyer. »
Le résultat est parfait. La rigidité de la façade ne laisse aucunement deviner les courbes qui s’épanouissent à l’intérieur. L’entrée dans la B.U. est à chaque fois une vraie surprise !
Pour la façade de la bibliothèque universitaire du Havre, René Dottelonde, l’architecte, a opté pour une trame de poteaux en béton revêtus de plaquettes de parement de briques. « Ceci, afin d’ancrer le bâtiment au campus existant », confirme le directeur de l’Université, Pierre-Yves Cachard.
Hommage aux courbes de Aalto
À cette façade rigide, néanmoins percée de lumière, l’architecte a opposé, à l’intérieur, des courbes vertigineuses. Si le directeur de la bibliothèque convoque Oscar Niemeyer à la vue de cette architecture, René Dottelonde, lui, revendique comme source d’inspiration, le travail d’un architecte finlandais, Aalvar Aalto et son célèbre vase Savoy dont il a calqué les formes onduleuses pour concevoir l’atrium de la B.U.
« Grâce à cette forme inversée, plus on grimpe dans les niveaux de l’établissement, plus la surface au sol est importante », relève le directeur de l’établissement.
À chacun de ces niveaux, des unités de travail où les élèves étudient dans la plus grande sérénité. L’escalier hélicoïdal de la B.U. distribue chacun de ces niveaux. Cette pièce maîtresse formidablement ajustée aux courbes sensuelles de l’atrium permet aujourd’hui à la bibliothèque d’être la vitrine de l’Université du Havre.
La vitrine de l’Université
« Cet escalier a été bâti en béton coulé sur place, à partir de coffrages bois utilisés successivement depuis le rez-de-chaussée jusqu’au 3e étage », rappelle Pierre-Yves Cachard. L’emprunter permet un vrai voyage à l’intérieur de l’architecture avec des angles de vues très travaillés. La bibliothèque, premier bâtiment public HQE (Haute qualité environnementale) de Normandie, se distingue enfin par tout le travail mené par l’acousticien, Jean-Paul Lamoureux, pour atténuer les bruits des flux de circulation. « Le résultat est exceptionnel. » La B.U, un établissement public de 8 000 m2, est perçue comme un nid douillet dont chacun comprend très vite les fonctionnalités. « Les étudiants le disent, on se sent comme chez soi », se réjouit Pierre-Yves Cachard.
Karine Lebrun – Le Havre infos
Projet de la nouvelle école de la marine marchande, Le Havre : vues extérieures et intérieures du bâtiment (CINQ images)
Projet de nouvelle école de la marine marchande (Hydro) : réaliste ou pas ?
Aujourd’hui située dans la commune de Sainte-Adresse, dans l’agglomération du Havre, l’école de la marine marchande, plus connue sous le nom d’Hydro, devrait déménager en 2015, pour s’installer quai du Cameroun, au Havre. Pour réaliser cette nouvelle École Nationale Supérieure Maritime (ENSM), plusieurs architectes et entrepreneurs ont été mis en concurrence.
Dans un communiqué publié vendredi 21 décembre, la Communauté de l’agglomération havraise (CODAH) a fait savoir que le projet du groupement SOGEA construction / AIA / ECHOS / ECONOMIE 80 avait été retenu pour la conception et la réalisation de l’ENSM.
Un projet ambitieux
« À l’issue de longs mois de travail, d’échanges et d’analyses des offres, ces professionnels justifiant de références nationales, régionales ou locales, significatives, dans la conception-réalisation de nombreux projets, ont apporté la meilleure réponse possible aux ambitions et aux objectifs de la CODAH. Quatre autres candidats avaient postulé à cet appel d’offres », a précisé la Ville.
Tout de verre et d’acier, l’école imaginée par ce groupement aura donc l’allure d’une proue de bateau, dont les murs en verre refléteront la mer. Le projet respectera par ailleurs, dans sa conception comme dans sa réalisation, les normes de développement durables que la CODAH s’engage à suivre depuis 2009.
Dès son ouverture, l’ENSM pourra accueillir 1 000 élèves, contre 400 actuellement, formés pour devenir les futurs officiers de la marine marchande. Elle pourra également délivrer le titre d’ingénieur. Enfin, le cursus a été revisité afin de s’inscrire dans le schéma européen L.M.D. (Licence – Master – Doctorat).
Trop ambitieux ?
Un projet très attendu, donc, qui fait pourtant l’objet de certaines rumeurs et inquiétudes. Le 11 décembre dernier, Jean-Louis Jegaden, conseiller général du Havre, a écrit au ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, pour attirer son attention sur « la nécessité pour l’agglomération havraise, son port et la Marine marchande, de disposer d’un établissement supérieur à la hauteur de ses ambitions » . Dans sa lettre, l’élu demandait la confirmation de l’engagement de l’État dans ce dossier.
Car l’ENSM, si elle voit le jour, va coûter cher. Très cher. 27,8 millions d’euros, financés par l’État (10 millions d’euros), la CODAH (10 millions d’euros) et la Région Haute-Normandie (7,8 millions d’euros). Une somme conséquente, difficile à assumer en pleine période de crise. Et si le projet tant attendu ne pouvait finalement pas voir le jour, faute de financements suffisants ?
Catherine Troallic, députée de la 8e circonscription de Seine-Maritime, refuse de croire à cette rumeur et se veut rassurante : « Avec Laurent Logiou, nous avons saisi récemment, par courrier, le ministre des Transports, au sujet de l’avenir de cette école. Bien que nous n’ayons pas reçu, à ce stade, de réponse formelle, nous sommes convaincus que ce projet se fera et nous continuerons à plaider en ce sens, avec confiance et exigence, auprès du ministre concerné, pour qui l’avenir des formations maritimes est une dimension essentielle de la politique maritime intégrée qu’il entend mettre en place », défend-elle sur son blog.
La nouvelle Ecole Nationale Supérieure Maritime verra-t-elle le jour, comme prévu, en 2015 au Havre ? Affaire à suivre. Prochaine étape : la demande pour le permis de construire, qui devrait être déposée en janvier 2013.
www.76actu.fr - Amandine Briand - 25/12/2012
Le Volcan, Le Havre : chantier à la fin des années 70, début 80
Maison du Havre (non identifiée)
Maison du Havre en brique (non identifiée)
Maison blanche du Havre (non identifiée)
Trois petits immeubles du Havre, à l’angle de la rue du Bastion et de la rue Jules Lecesne
Square Holker, Le Havre : la nuit (4 photographies)
Le Conseil économique et social rend hommage à Auguste Perret jusqu’au 19 février 2014
L’exposition «Auguste Perret, Huit Chefs d’œuvre !/?– Architectures du béton armé», organisée par le CESE en collaboration avec la Fondazione Prada a lieu à Paris, au sein du Palais d’Iéna et met à l’honneur un des parcours architecturaux les plus inspirants du XXe siècle.
Fils d’un tailleur de pierre communard, passionné dès son adolescence de lectures, de chantiers et de théories, Auguste Perret adéveloppé tout au long de sa carrière une pratique architecturale exigeante fondée sur un usage innovant du béton armé.
L’exposition se penche sur huit édifices majeurs:
- l’immeuble de la rue Franklin (1903),
- le théâtre desChamps-Elysées (1913),
- l’église du Raincy (1923),
- la salle Cortot (1928),
- le Mobilier National (1934),
- le Palais d’Iéna (1937),
- l’Hôtel de Ville du Havre (1950)
- l’église Saint Joseph (1951)
Tous les jours, de 11h à 18h
Salle hypostyle du Palais d’Iéna
9, place d’Iéna, 75016 Paris
Entrée libre
Halle aux poissons, Le Havre : vue d’ensemble de l’intérieur
Marché aux poissons, Le havre : étales (deux photographies)
Marché aux poissons, Le Havre : vue éloignée
par geratton